The Division 2 : Nos impressions après cinq heures de jeu

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XB1

Près de trois ans jour pour jour après la sortie de The Division premier du nom, Ubisoft et Massive Entertainment nous en proposeront la suite le 15 mars prochain sur PlayStation 4, Xbox One et PC. Un second épisode qui reprendra logiquement les bonnes bases de son prédécesseur, mais qui s’emploiera aussi à en corriger les quelques errements comme des activités secondaires légèrement redondantes et un end game trop peu fourni. Après cinq heures passées sur une version Xbox One X bien avancée du jeu, il est temps pour nous de vous dire tout le bien que nous en avons pensé !

Au cas où vous auriez fait l’impasse sur l’actualité du jeu depuis son annonce durant l’E3 2018, il n’est sans doute pas inutile d’indiquer que ce second opus délaisse la bonne ville de New York pour se dérouler à Washington DC. L’action démarre sept mois après les évènements du précédent volet, le rude hiver laissant ainsi place à un doux été, alors qu’une guerre civile fait rage dans la capitale américaine entre les survivants de l’épidémie et différentes factions armées (les Hyènes, les True Sons et les Parias). Vous l’aurez deviné, ce sont les agents de La Division qui sont envoyés sur place pour ramener le calme !

L’évènement auquel nous avait conviés Ubisoft se déroulait en deux temps : les trois premières heures étaient consacrées au début du jeu, en solo puis en coopération, afin d’en découvrir la structure ainsi que quelques missions principales et activités annexes, tandis que les deux heures suivantes nous propulsaient directement au niveau 30 afin de nous donner un avant-goût du end game apparemment bien plus touffu que celui du premier opus.

Un début assez classique

Soyons honnêtes, les premières minutes pad en main de The Division 2 ne surprendront pas les habitués du précédent volet : lâché seul à quelques centaines de mètres d’une Maison Blanche prise sous le feu ennemi, vous avancez prudemment en utilisant le système de couverture mis en place il y a trois ans et éliminez une à une les menaces au fusil d’assaut ou à la grenade, utilisant une trousse de soins quand le besoin s’en fait sentir. Les ennemis sont nombreux et font pleuvoir le plomb dès qu’ils vous détectent, mais vous parvenez finalement à rejoindre la résidence présidentielle qui servira dès lors de Base des Opérations.

Comme dans le premier opus, votre base passablement dégradée par les combats au début de l’aventure pourra par la suite être retapée et accueillir de nouveaux services. Mieux, plusieurs lieux de la ville faisant office de petites colonies pourront être découverts et eux aussi améliorés au fil du temps. Les simples planques sont quant à elles de retour et vous permettront toujours, entre autres, de faire le plein de munitions entre deux affrontements.

A peine arrivés dans notre nouvelle base, nous sommes incités à rendre visite aux membres importants de son personnel à commencer par le Quartier-Maître qui nous propose de déverrouiller nos premières compétences : nous délaissons la mine chercheuse et optons plutôt pour une tourelle de tir et un drone, chaque dispositif existant en trois variantes différentes. Sur les conseils de notre démonstratrice d’Ubisoft Annecy, nous décidons aussi de débloquer le perk permettant de transporter une deuxième arme principale. Après un rapide détour par notre inventaire pour ouvrir un pack cadeau et nous équiper de ses accessoires, nous voilà prêts pour une première visite de la ville en coopération.

Un maître-mot : la coopération

C’est vers l’une des colonies mentionnées plus haut que nous décidons de nous diriger, éliminant en chemin quelques ennemis ayant eu le mauvais goût d’attaquer un groupe de survivants. Une fois sur place une cut-scene nous permet de faire connaissance avec celle qui dirige le lieu, Odessa Sawyer, dont la petite fille a été enlevée par les Hyènes, la faction locale. Bien décidés à la lui ramener saine et sauve, nous partons pour le Grand Washington Hotel où notre collègue l’agent Kelso vient nous prêter main forte.

Du sous-sol du bâtiment jusqu’à son toit terrasse, nous gravissons prudemment les étages de l’hôtel en affrontant régulièrement des groupes d’ennemis plus ou moins fournis. Très portés sur les psychotropes, les membres des Hyènes n’hésitent pas à s’injecter un remontant douteux avant de fondre matraque à la main sur notre fine équipe. Leurs assauts n’étant pas franchement coordonnés, nous parvenons au sommet de l’établissement où nous attend un boss particulièrement costaud. Les choses se corsent alors nettement et nous tombons successivement les uns après les autres, les survivants parvenant toutefois à ranimer leurs coéquipiers, parfois de justesse, pour éviter le game over : après une période de flottement, l’utilisation des bonnes armes, l’exploitation des points faibles de l’adversaire et une coopération solide nous permettent d’atteindre notre objectif.

Une fois de retour à la colonie, les effets de cette mission rondement menée sont visibles : de nouveaux personnages se sont installés et proposent différents services. Mais le temps presse et notre quatuor décide de se diriger vers une « activité inconnue » symbolisée par un point d’interrogation sur la carte. Une fois sur place nous découvrons un groupe de Hyènes toujours aussi vindicatifs, et devons nettoyer la zone avant de poursuivre notre route. Non loin de là se situe une nouvelle activité baptisée « Point de Contrôle » qui nous invite à libérer puis à défendre une zone occupée par des ennemis. L’occasion de récupérer du matériel intéressant et ainsi d’accroître notre puissance de feu !

Bien que pris par le temps, nous lançons ensuite une mission principale se déroulant au sein du Jefferson Trade Center avec pour objectif de libérer un agent fait prisonnier. Les Hyènes sont encore une fois de la partie, avec un nouveau type d’ennemi amateur de voitures télécommandées explosives : autant dire qu’échapper à ces petits bolides dans un couloir étriqué n’est pas une mince affaire, et qu’il est préférable de garder une distance de sécurité entre les membres de l’équipe pour que tous ne soient pas touchés simultanément ! Sans entrer dans les détails scénaristiques sachez que cette mission se termine sur un affrontement avec un sniper une fois de plus bien protégé, notre coéquipier armé d’un fusil de précision s’étant révélé particulièrement utile pour en venir à bout.

Un end-game bien velu

Après une courte pause, nous voici passés au niveau 30 synonyme de spécialisation : chaque membre de l’équipe peut devenir Demolitionist (un bourrin particulièrement puissant), Survivalist (un medic qui aidera les autres à survivre) ou Sharpshooter (un sniper peu résistant mais très efficace à distance), chaque classe disposant d’une arme spécifique extrêmement puissante mais aux munitions très limitées (respectivement un lance-grenades, une arbalète et un fusil de précision). Pour les besoins de cette session notre quatuor comptait deux Demolitionist, un Survivalist et un Sharpshooter.

Avant toute chose, précisons que le end game de The Division 2 introduit une faction inédite baptisée Black Tusk. Beaucoup plus évoluée que ses trois homologues rencontrées durant la campagne, celle-ci se montre redoutable durant les affrontements grâce à ses actions concertées et bien sûr à son équipement de haut niveau. Elle peut notamment utiliser un gadget qui met hors-service les compétences de nos agents, nous privant alors de manœuvres offensives très efficaces et d’accessoires de soin tout aussi indispensables. Elle est aussi équipée de drones, et compte dans ses rangs un ersatz de chien mécanique équipé d’une tourelle de tir particulièrement mortelle !


C’est au sein du Air & Space Museum que nous avons (brutalement) fait connaissance avec ces nouveaux ennemis. D’abord à l’extérieur du bâtiment puis dans ses ateliers jusqu’à son planétarium et sa salle consacrée à Mars, nous avons affronté des hordes de Black Tusk particulièrement efficaces sachant nous envoyer ad patres d’une seule et unique grenade. Plusieurs essais ont été nécessaires pour atteindre la fin de la mission, notre collaboration devenant de plus en plus efficace au fil des minutes. Soyons clairs, on voit mal comment des joueurs solitaires auraient une chance de s’en sortir !

Point intéressant, les missions du end game pourront être rejouées à l’infini sans être toujours identiques : les ennemis sont en effet placés aléatoirement dans chacune des zones de combat, si bien que l’on ne peut jamais foncer tête baissée en estimant connaître la dangerosité de chaque section.

Evidemment les récompenses obtenues en accomplissant ces missions avancées seront à la hauteur du challenge, et vous permettront de vous renforcer avant d’aborder le multijoueur compétitif proposé dans chacune des trois Dark Zones du jeu.

Une technique convaincante

Bien qu’encore imparfaite, la version Xbox One X testée durant l’évènement s’est montrée extrêmement séduisante : les séquences en extérieur proposent des bâtiments de bonne facture, une végétation crédible et une belle distance d’affichage, et les passages en intérieur sont l’occasion d’offrir de sympathiques jeux de lumière. Les effets spéciaux liés aux combats sont dans les deux cas réussis, et la fluidité est globalement au rendez-vous malgré quelques soubresauts dans certaines rues de Washington.

La maniabilité est conforme à ce que l’on avait pu découvrir dans le premier opus, même si le déclenchement de certaines compétences nous a parfois paru un peu capricieux : sans doute un réglage de sensibilité à affiner avant la sortie du jeu !

S’il ne révolutionnera certes pas la recette mise au point par son prédécesseur il y a trois ans, Tom Clancy’s The Division 2 semble en tout cas bien parti pour séduire les fans de la première heure qui profiteront ici d’un système de jeu affiné et d’un contenu plus fourni une fois terminée la campagne principale. Il convient toutefois de rappeler que le principal intérêt de ce second volet reste son aspect coopératif à quatre joueurs, et que les éventuels loups solitaires qui souhaiteraient se lancer dans l’aventure passeront vraisemblablement à côté de ses principaux atouts.

Les commentaires
Le
Pas vraiment d'accord avec votre conclusion, en tous cas en prenant l'exemple du 1. Il y a largement de quoi faire en solo et les qualités principales du jeux ne découlent pas que du coop.
Enfin selon moi !
Le
Toujours aussi peu convaincu. Trop proche du premier.
Le
MeWa a écrit : jeu. 7 févr. 2019 18:22 Pas vraiment d'accord avec votre conclusion, en tous cas en prenant l'exemple du 1. Il y a largement de quoi faire en solo et les qualités principales du jeux ne découlent pas que du coop.
Enfin selon moi !
Il y a quoi de faire oui mais ce n’est pas du tout la même expérience.
Le
MeWa a écrit : jeu. 7 févr. 2019 18:22 Pas vraiment d'accord avec votre conclusion, en tous cas en prenant l'exemple du 1. Il y a largement de quoi faire en solo et les qualités principales du jeux ne découlent pas que du coop.
Enfin selon moi !
Comme Pouet: tu peux t'amuser en solo mais tu prends vraiment ton pied a plusieurs. C'etait flagrant pendant le hands-on ou on s'emmerdait un peu dans la mission d'introduction alors qu'a quatre on mettait au point des tactiques pour rouler sur les ennemis.
Apres je dirais vraiment que la coop et l'une des qualites principales du jeu mais on n'est pas oblige d'etre d'accord la-dessus. ;)

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